Qui suis-je…

 

Je suis Delphine Leduc, une Gembloutoise de 45 ans, maman de 4 enfants et belle-maman de 3 autres, tous âgés entre 8 et 19 ans. Depuis 11 ans, je suis institutrice primaire spécialisée auprès d'enfants ayant des troubles d'apprentissage. 

 

Passionnée par la psychoéducation, j'adore chercher le petit déclic qui rend confiance aux enfants et les aide à surmonter leurs défis. Formée en viniyoga, j'apprécie également l’enseignement des sutras. Curieuse de nature, j’aime explorer de nouvelles cultures, que ce soit à travers les rencontres, la lecture ou les voyages.

 

Quand la Desminopathie s’invite dans ma vie

 

En 2015, le diagnostic tombe : une mutation du gène de la Desmine est identifiée. Comme mon grand frère, je suis atteinte d'une forme de myopathie qui affecte les muscles des doigts, bras, trapèzes, jambes et, dans certains cas, le cœur.

 

Cette maladie dégénérative m'oblige à traverser des deuils successifs : je ne pourrai plus jamais courir pour attraper un bus, sauter sur la piste de danse, grimper des escaliers sans rampe, réaliser des postures d’équilibre en yoga, jouer au foot avec mes enfants ou encore enfiler du fil dans une aiguille.

Au quotidien

 

Je dois trouver un équilibre entre renforcer mes muscles et éviter de les fatiguer. L’hydrothérapie, la kiné et le yoga sont mes alliés.

 

Avec mes bâtons de marche et mes orthèses, les longues balades en forêt sont un vrai plaisir, mais elles s'accompagnent aussi de la crainte des douleurs aux jambes et aux épaules qui s’installent les trois jours suivants. Grâce à Handi-rando, j’ai découvert la Joëlette et le plaisir de parcourir la nature sans conséquences négatives sur mes muscles.

 

Une envie, un défi

 

Chaque année, mon ami d’enfance diffuse sur son site Be-SolAr.be, une invitation à participer à un trek à la rencontre des Népalais. L'an dernier, je me suis dit : « Si je ne me lance pas maintenant, je devrai renoncer à vivre une telle aventure. »

 

Aujourd’hui, soutenue par mes amis et des personnes touchées par le projet, j’ose y croire.